L’Office du Développement la Coopération a participé le 20 et 21,Fevrier 2017, aux premières journées d'études internationales sur l'économie sociale et solidaire, organisée à Tunis sous le thème "restructuration de l'économie sociale et solidaire en Tunisie" organisée par le Ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche en coopération avec le Ministère des relations avec les organes constitutionnels, la société civile et les droits de l'homme , à Hammamet, en collaboration avec la(FAO) l'Organisation de Nexus (de NEXUS) , l'Institut de coopération sociale internationale (ICOSI) et l'Union générale des travailleurs tunisiens(UGTT).
Cette rencontre a connu la participation d’un certain nombre d'experts internationaux, des organisations coopératives d'Italie, de France, du Maroc et les représentants des wilayas de la République de la Tunisie, ainsi que différentes institutions, structures et organisations de la société civile actives dans le secteur. Les principaux objectifs visés concernent la contribution à l'élaboration des propositions pouvant enrichir la stratégie de la promotion de l'économie sociale et solidaire en Tunisie, et d'examiner sa structuration optimale pour son développement.
L'organisation de ces journées d’étude fait partie d’un processus d'étape importante après l’élaboration un projet de loi de l'économie sociale et solidaire en Tunisie conformément aux butes du pacte social depuis 2013, tel que stipulé par la Constitution de la Deuxième République et les recommandations de l'Organisation des Nations Unies, qui a exhorté tous les gouvernements à accorder plus d'attention à ces modèles alternatifs qu'elle juge parmi les moyens les plus importants pour atteindre les objectifs de développement durable pour l'année 2030.
Parmi les expériences des pays leaders dans ce domaine, l'expérience coopérative marocaine a été présentées tout en mettant en exergue la contribution de l’Office du Développement de la Coopération et son rôle historique dans la promotion du mouvement coopératif, la préservation de l'unité et l’harmonie de sa législation, et en faire un levier dynamique dans l'économie nationale. L’expérience marocaine avec son cadre juridique et ses structures institutionnelles qui agissent sur le développement du secteur grâce à des stratégies adoptées, est apparue comme un exemple à dupliquer dans le cadre des perspectives et des visions sur les rôles et d’une éventuelle restructuration des institutions intervenant dans le cas tunisien, et qui peut s’en inspirer en l’adaptant à ses particularités, d'autant plus que ce pays est au début de l'institutionnalisation de ce secteur.